Le Blog d’IFSGA
Les français sont-ils égaux devant la santé ?La création de la sécurité sociale, par les ordonnances de 1945, fut un progrès social indéniable de l’après-guerre. Elle a rendu solvable « les malades » et a contribué au développement des hôpitaux. À la première lecture, tout semblait parfait. Mais, dans la réalité de tous les jours, on constate un autre son de cloche. Tout d’abord, les bénéficiaires de la CMU se voient refusé l’accès à la prise en charge par certains médecins. Ensuite, les habitants des zones rurales sont les victimes de la désertification médicale ou de la fermeture des structures de soins au nom de la rentabilité financière. En revanche, dans les grandes agglomérations, l’accès aux soins est favorisé par la densité médicale élevée et par la concentration des CHR et des CHU. Cependant, la France fait partie des pays dotés d’un niveau de recherche médicale élevée, de techniques de pointe, et d’un système de santé de qualité. On peut s’interroger sur ce constat alarmant pour ne pas dire désespéré. Sans passer par les théories complexes ou par les méandres d’une usine à gaz, il semblerait que ce constat soulève les points essentiels, à savoir : La sécurité sociale a été construite sur le principe de la solidarité. Les soins sont remboursés à hauteur de 70 %, en général, et le 30 % restant relève des complémentaires de santé. Ces derniers sont gérés par les assurances privées et les mutuelles qui appliquent un tarif de cotisation variable selon les leur mode de gestion. Ces tarifs ne sont pas abordables pour tout le monde, et une partie de la population économiquement faible, en l’occurrence les retraités. Ce système à deux étages est pénalisant et de facto le socle de la solidarité a disparu. C’est la raison pour laquelle, ceux qui ne peuvent se faire soigner ou ceux qui n’ont pas de complémentaires de santé, ont laissé aggraver leur maladie avant de s’adresser à un établissement de santé public en dernier recours. D’autres ont recourus à des soins à l’étranger (en particulier les pays de l’est) où les frais sont nettement moins chers qu’en France, notamment le cas des soins dentaires. Sollicitant au « brain storming », une idée est germée avec la mise en place des vignettes « Crit-air ». Par analogie, on pourrait dire que les personnes exclus ou quasi exclus du système de soins sont les personnes de catégories de « Vignette de couleur noire ». Les personnes qui ont des moyens de se faire soigner sont les personnes de catégories de « vignette verte », avec le bonus, car « zéro émission », c’est-à-dire « pas de pathologie lourde ». Et, entre ces deux catégories, inventons celles « hybrides aux soins ». Ainsi, on aura innové un système à trois étages ou si on préfère, à trois vitesses. Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA #loideSanté #AgenceSantéPublique #sécuritésociale #ifsga |
Le codage des actesDans la vie quotidienne, on ne prête pas attention au mot « codage ». Pourtant ce mot fait partie intégrante de notre vie et aura une dimension particulière sous certain aspect. Hormis l’aspect de codage que nous survolons rapidement, il y a une autre dimension à prendre en considération. C’est le cas d’une jeune fille au Pays-Bas qui a demandé à mourir. Certes, ce fait divers récent interpelle un certain nombre de personnes mais qui a le mérite de mettre en avant les extrêmes. Cette personne a subi pendant sa jeunesse des évènements irréparables, indélébiles, provoquant une anorexie, des périodes de dépression. Incurable de son état malgré les soins prodigués, son médecin a accédé à sa demande pour abréger sa souffrance. La demande à être euthanasiée, c’est l’expression même de sa volonté. Alors, y-a- t-il convergence ou divergence des choses ? Le but final recherché est la mort. Probablement la même dose létale injectée dans les veines pour les deux cas. Seule la procédure de la prise de décision et le concept de la mort diffèrent. Dans l’un, la demande de mettre fin à sa vie relève de l’intéressée avec l’accord des autorités compétentes, dans l’autre elle émane d’une tierce personne sans à soucier de l’accord de l’intéressé. Le déterminant est tout à fait relatif. Il sous-tend la variabilité factuelle de l’angle d’observation. Bonne lecture Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA #codagedesactes #euthanasie #findevie #ifsga |
Le salaire de la peur ou de la mortVous avez sans doute eu l’occasion de voir le film le salaire de la peur. Un convoyeur est chargé de transporter les produits dangereux au péril de sa vie. A la lumière de cet article de presse, tout lecteur lambda est susceptible de soulever un certain nombre de points à méditer et non à expliquer. Laissons le versant explicatif aux experts et aux têtes pensantes pour assumer ce type de travail. De nombreux médias ont fait échos sur ce sujet de même que les sites internet mettant en avant la face cachée des essais cliniques et la pratique des laboratoires pharmaceutiques pour faire du profit. Précisions, il s’agit des essais cliniques rémunérés menés sur des sujets sains volontaires de phase I, II et III. Cette procédure est nécessaire pour recevoir l’autorisation de mise sur le marché. 1/ Nous vivons dans un système capitaliste, et tout investissement se résume au profit financier. Tout à fait logique direz-vous. Mais ……. C’est révoltant car c’est l’exploitation honteuse de la misère humaine pour des essais thérapeutiques en échange de quelques billets. Notamment le cas de l’Inde, depuis le recrutement douteux des « cobayes humains » issues d’une couche de population nécessiteuse, misérable, qui sont souvent des analphabètes, jusqu’aux différents stades des essais dont les règles de bonne conduites ne sont toujours pas respectées. C’est révoltant lorsqu’on fait l’éloge de la découverte d’une nouvelle molécule pour faire reculer telle maladie, on oublie volontairement de dire que cette marche triomphale piétine sur de nombreux cadavres durant les périodes d’essais avant la mise sur le marché. C’est révoltant également lorsqu’on cache la vérité sur la toxicité d’une molécule par le jeu de bonne entente entre les experts et les laboratoires pharmaceutiques jusqu’au moment où le nombre de morts a pu réveiller la conscience du danger. Rappeler vous le fameux cas du « médiator ». La question n’est pas de renoncer au progrès de la science. Mais la vraie question jette au visage les modèles de calculs des profits qui sont étrangers aux émotions et au facteur humain des cobayes. 2/ La rentabilité financière des investissements combinés à la concurrence internationale poussent les laboratoires pharmaceutiques à une course effrénée des essais cliniques. Le premier produit mis sur le marché est le premier servi. En un mot, tous les moyens sont bons pour gagner les parts de marchés dans un laps de temps réduit par rapport à ses concurrents. C’est dans cette démarche que dénonce le Pr Bernard Bégaud, un pharmacologue indépendant, à France 2 le 18 janvier 2016 : « La tendance aujourd’hui, est de faire des groupes parallèles, dont un qui recevrait d’emblée une dose assez élevée sans avoir été testé avant une dose plus faible ». Par ailleurs, il convient de souligner que le dossier de presse consacré à la loi sur les nouvelles opportunités économique exposait à Bercy le 9 novembre 2015 a mis l’accent dans le même sens : « Les procédures de validation des essais cliniques dans le secteur de la santé sont beaucoup plus longue en France qu’à l’étranger » Eh, oui. Faut-il aller vite, comme l’Inde ou les autres pays ? En France l’ANSM met 55 jours en moyenne pour donner son autorisation à un essai clinique, contre 15 jours dans d’autres pays. A ce propos, dans un tout autre domaine, en matière de sécurité routière, on nous a distillé dans nos oreilles (pour ne pas dire bassiner) que la vitesse est la première cause mortelle sur les routes. Pourquoi, ne pas appliquer le même principe pour les essais cliniques ??? Pour preuve, les autorités indiennes ont tout de même publié 2644 décès dont 80 patients étaient directement imputables et 500 autres ont soufferts des effets indésirables lors des essais cliques entre 2005 et 2012. (Voir site allodocteurs.com). Hélas, force est de constater que la rentabilité économique et financière et le gain des parts de marché font la loi, piétinent sur les cadavres jonchés çà et là à travers le monde. 3/ En continuant la lecture de l’article de presse sus visé, il est légitime de regarder ce qui se passe en France l’accident du laboratoire à Rennes. Par exemple, sans pouvoir de recourir à d’autres moyens de nourrir sa famille, la solution ultime est de vendre son corps, le plus vieux métier du monde. Dans cette situation la société porte un regard négatif car c’est la décadence voire la débauche. Et lorsque ces femmes « objet de plaisir ont réclamé un statut de travailleur social de sexe », on criait au scandale. La réalité de notre société, le besoin de vivre ou de survivre, le reflet de la misère humaine présenté dans deux packagings différents pour un même produit. En effet, dans l’un ou dans l’autre cas, pour dire simple, on arrive au même but. Vendre son corps pour de l’argent. La démarche est motivée par l’argent. Mais, ne mélangeons pas les serviettes et les torchons. Dans le second cas, on ne vend pas son corps vulgairement. Plus élégant, on prête son corps à la science moyennant l’argent sonnant. C’est toute la subtilité. Relaté à la page trois du Parisien du 16 janvier 2016, l’interview du testeur : « J’assume totalement le terme de cobaye humain » Tout est relatif n’est-ce pas ? Pendant ce temps, les firmes multinationales pharmaceutiques ont fièrement publiées leurs bilans consolidés avec un bénéfice colossal. Bonne lecture. Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA |
Les plaintes et les réclamations face aux erreurs médicalesChaque année, les médias français ont consacré une étude sur le palmarès ou les classements des spécialités des hôpitaux. Le fleuron de la médecine française rayonne dans le monde entier et attire les personnes fortunées, les hommes politiques ou les têtes couronnées pour se faire soigner en France. Cet aspect positif de la médecine de haute technologie, le cocorico français, cache parfois une triste vérité des « erreurs médicales ». Récemment, sur la base des informations des différents sites des médias, tels que le figaro.fr ; bfmtv.fr, express.fr ; ou encore news.doctossimo.fr, en gros titre on peut lire : « Septicémie : une femme amputée de 4 membres après une IVG ». Edité par TF1 News en date du 8 décembre 2010 : « le chirurgien avait oublié 2 paires de ciseaux dans le ventre d’un patient »……. Ces quelques exemples, sans exhaustifs, qui donnent une sueur froide et qui renforcent la méfiance des hôpitaux. Pour illustration, voici un extrait de l’INFO LE FIGARO du 13/11/2011 : « De 2006 à 2009, plus de 4 000 sinistres ont donné lieu à des indemnisations, la chirurgie à elle seule presque 60 % des dossiers. Le dédommagement moyen s’élève à 115 333 euros. » « … Les véritables erreurs médicales (actes fautifs) représentent 27 % des cas. La responsabilité de professionnels de santé peut aussi être reconnue pour une mauvaise prescription ou délivrance de médicament (3%), pour un problème d’organisation (écriture illisible, oubli d’un examen lors de la transmission d’un dossier médical …4%) ……. » Vous êtes averti !!!. Nul n’est censé d’ignorer la loi. Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA |
Le don d’organes : un raisonnement à sens uniqueLe débat à l’Assemblée nationale sur la loi santé relative au don d’organes bat son plein. Au-delà du débat politique ou juridique, c’est avant tout un sujet qui touche chacun de nous. Le seul mot don d’organes a déjà suscité beaucoup de réticence. Et, pourquoi donc ? Rappelez-vous, depuis de nombreuses années, les médias et en particulier les ONG ont soulevé dans certains pays la possibilité d’acheter un organe humain. Un pauvre lambda, pour sa survie et celle de sa famille vend un de ses organes, en échange de quelques billets. Cette transaction, pratiquée dans des conditions douteuses par des chirurgiens obscures, s’appelle le trafic d’organes. Ceci étant, empruntons le vocabulaire de marketing. Le produit reste le même, c’est-à-dire l’organe incriminé, la seule différence réside dans le packaging. D’un côté, l’organe aurait été négocié sous les manteaux, de l’autre côté, il sera présenté à la lumière du jour dans un paquet orné d’un ruban doré. Vous avez compris !!!!!! – S’agit-il d’une étude sémantique, don et trafic d’organe ? Le débat actuel concerne tout le monde, car nous passerons tous un jour par la même porte les pieds devant. Et, comme monsieur tout le monde, on est en droit de s’interroger. Une voix inaudible, incolore, inodore ne fera pas changer le cours du débat d’avril 2015. Cependant, elle aura le mérite de susciter une réflexion analytique. Laissons décanter la surcharge d’adrénaline si ce mot vous heurte. Soyons zen et laissons travailler nos méninges. 1/ A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, le gouvernement est entrain de concocter un cadre juridique modifiant de manière substantielle le consentement relatif au don d’organes. La loi votée le vendredi 10 avril 2015 a retenu le consentement présumé du donneur, sauf opposition de sa part. Les organes pourront être prélevés sans l’avis des familles. 2/ Sous prétexte de manque de greffon, on enferme le donneur dans un cadre juridique basé sur un calcul arithmétique, beaucoup de demandes, et pas assez d’offres. Ce prétexte fallacieux tend à bafouer la valeur humaine et culturelle de la civilisation. Raisonnons par l’absurde et inversons la tendance : S’il y aura beaucoup d’offres et pas assez de demandes, fera-t-on une autre loi dans ce sens en suivant le raisonnement arithmétique précédent ? Alors, ne raisonnons pas à sens unique et appliquons cette logique arithmétique jusqu’au bout des ongles. 3/ Aujourd’hui, « on ampute une main » en écartant le consentement des proches du défunt pour avoir l’autorisation de prélever les organes, demain « on coupera l’avant-bras » en supprimant pur et simple le registre national des refus, le mort n’aura plus droit au chapitre et après-demain, on « enlèvera le bras dans sa totalité » en demandant votre corps en entier, ni les proches, ni le mort aura droit au chapitre. Ce scénario catastrophe, direz-vous, n’est pas possible, mais fort probable. C’est ce qu’on appelle, par analogie, le droit de préemption de la chose. Désormais, le corps après le décès tombera dans le domaine public où le monopole de l’Etat s’exercera de plein droit. 4/ Par ailleurs, le concept de « don d’organes » ne serait plus le produit de celui qui va à l’encontre des textes de loi (le consentement). Au contraire, c’est la réaction de la société (le taux de refus) qui transgresse la norme. Cet état de chose n’a pas reçu d’écho favorable, pour ne pas dire de critique. Au micro de France 3, le professeur Denis SAFRAN a dit : « Au moment où le patient passe en état de mort cérébral, et vous allez dire à la famille, quelle que soit votre avis, je ferai un prélèvement d’organe « ……. ». J’appelle çà une étatisation, une nationalisation du cadavre. » Monsieur Bernard Debré de l’UMP a jugé l’article de la loi est très brutal pour les familles. « Il faut faire l’inverse. Dire de son vivant qu’on est d’accord ». Au regard de la nouvelle loi, n’est-ce pas, tout se passerait comme si le mort était là comme un objet banal, et non comme une personne décédée ? 5/ Dans la continuité de l’analyse, les souvenirs de lecture de la jeunesse ont refait surface avec deux images marquantes. La première, les hommes en blanc scrutaient impatiemment un EEG plat (mort encéphalique) pour donner « le top chrono » de départ pour les prélèvements. Sachant tout de même que le cadavre ne rebiffait pas, ne contestait pas en disant « j’ai oublié de m’inscrire sur le registre national des refus ». Et, on ne lui dirait même pas merci, car la loi interdit de vendre un organe. Le comble !!!!. Et, nous y sommes, sans esprit mercantile, il n’y aura pas de trafic d’organes. C’est pour une noble cause, le bienfait pour l’humanité, cette loi permettrait de « sauver des centaines de vie ». Oui, ce sera très louable. Vous sauverez une vie, mais à l’opposé vous empêcherez les membres de la famille du défunt de faire leur deuil en détruisant le restant de leur vie. C’est tout comme, « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Une fois de plus, c’est le raisonnement à sens unique au détriment des proches du défunt. 6/ Tout en poursuivant l’analyse, certaines questions demeurent en suspendre. 7/ Enfin, en écartant les proches, les membres de la famille du défunt, le législateur a voulu remuer le couteau dans la plaie. Sachant également, que ce n’est pas le mort qui fait son propre deuil, mais ce sont les vivants, c’est à dire les proches du défunt. Bravo !, mesdames, messieurs. Avez-vous une pensée pour le défunt ?. Une pensée pour les proches, les membres de la famille ?- On ne vous demande pas de l’aumône, un minimum de compassion et de compréhension. Avez-vous regardé les images insoutenables des familles en pleures dans le crash de la Malaysia Airline, réclamant les corps des disparus ? Des centaines de familles sont marquées à vie sans pouvoir faire le deuil. Paradoxalement, dans le crash de Germainwings, le gouvernement français a déployé des moyens matériels et humains exceptionnels pour retrouver morceaux par morceaux de cadavres afin de reconstituer un corps présentable aux familles. On a construit une chapelle ardente pour que les familles puissent se recueillir sur le lieu du drame. A l’opposé, contre le gré des proches du défunt « au nom de loi des hommes », et aucune considération pour la famille de garder un corps intact, sans charcuter par les scalpels, dans l’accompagnement pour un départ à l’éternité …. ! ! ! , le même gouvernement a pondu un texte brutal et inhumain. Article paru dans Le Monde 31 Mars 2015 Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA |
Le paradoxe des mots : « Mourir ou pas mourir »Aux parfums des actualités du moment, nous ne cherchons pas à alimenter le débat sur la loi de fin de vie. Nous essayons, simplement, de sortir du sentier brumeux des mots savants. Soyons précis ! D’un côté nous avons les lois universelles, telles que les lois physiques de l’apesanteur, par exemple. Cette loi s’applique à n’importe endroit de la Terre, dans n’importe quel pays de la planète. De l’autre côté, nous avons des lois crées par les hommes qui sont spécifiques pour un pays et ne sont pas applicables pour d’autres. Il s’agit d’un construit social pour mettre en place les règles régissant la société dans laquelle nous vivons. En souvenir des cours de Droit, nous distinguons les projets de loi et des propositions de loi. Dans le cadre du projet de loi sur la fin de vie, émanant du pouvoir exécutif, nous souhaitons soulever quelques réflexions. Dans les différents épisodes du feuilleton « sur la fin de vie », on nous a parlé du droit aux soins contre la douleur, les soins palliatifs, puis le droit de mourir dignement. Ensuite, on nous laisse le droit de manifester notre volonté par le biais des directives anticipées, ou à défaut de désigner une personne de confiance, lors d’une hospitalisation. Bravo, quel progrès ! Un nouvel épisode s’ouvre sur le débat de « l’autorisation de la sédation profonde ». Attention, il ne s’agit pas de l’euthanasie, ce mot fait toujours peur. Paradoxalement, la déclaration des droits de l’homme et de citoyen de 1789, énonce, les hommes naissent libres et égaux en droit. C’est très beau !!! Encore faut-il de l’appliquer. Maintenant, la question est de savoir, est-ce que les hommes meurent libres et égaux en droit ??? Certains peuvent partir, sans besoin de visa, dans un sommeil naturel et sans souffrance. D’autres, reliés à la vie par des machines sophistiquées, ne seraient pas prêt de voir Le Saint Père. *Il ne s’agit pas de la GPA D’avance merci de votre contribution. Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA |
Vieillissement et dépendance : les inégalités se creusent (Article)L’article intitulé « Dépendance : les inégalités se creusent » du quotidien le Parisien en date du 28 février 2015 ne laisse insensible à tout lecteur lambda. Au-delà du fait du jour, il s’agit avant tout d’une question de dignité et de l’éthique envers nos « aînés ». Le premier point n’est pas nouveau. De nombreuses années, les familles et les associations des consommateurs ont déjà dénoncé les prix exorbitants de structures d’accueil pour personnes âgées. Or les services de l’Etat (DGCRF, ANESM, CNSA…) ont les possibilités de cerner la disparité des prix des EHPAD. Certes, chacune de ces instances ont des prérogatives spécifiques définies par un cadre juridique. Mais, si on mettait en commun leurs compétences, la question pourrait probablement être fixée. Pourquoi faudra-t-il attendre 2016, l’entrée en vigueur du projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement. ? Alors que la question de la prise en charge des personnes âgées ne datait pas d’hier, même si on prenait comme date de référence la loi de 1975. Hien BUI QUANG – Directeur d’IFSGA |
IFSGA vous souhaite de très bonnes fêtes !L’équipe d’IFSGA |
Le métier de secrétaire médical, collaborateur privilégié du médecin et premier interlocuteur du patientFiche métier du Ministère de la Santé Le métier de secrétaire médical demande une polyvalence tant sur le plan organisationnel que relationnel. En contact permanent avec les patients et l’équipe médicale, vous êtes en charge de la gestion quotidienne d’un cabinet ou d’un service dans un établissement hospitalier. La connaissance du système de prise en charge et de la gestion des dossiers médicaux sont des points importants de la profession. De ce fait, une connaissance pertinente du Droit des malades ainsi que de la terminologie médicale vous permettront d’exercer votre métier avec professionnalisme et respect du patient. Nos formations les + adaptées
Merci de votre confiance et à très bientôt L’équipe d’IFSGA |
Nouveau Catalogue des formations 2014-2015 et Dates des formations pour 2014 disponibles !IFSGA – Dates des formations 2014 N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaiter suivre des formations à des dates différentes. Merci de votre confiance et à très bientôt L’équipe d’IFSGA |
Accueil | Equipe | Pôle Management de la Santé | Pôle Etudiant | Pôle Professionnel | Catalogue | Calendrier
Siège social48 rue Sarrette75685 Paris Cedex 14 Web : www.IFSGA.com |
InformationsEmail : contact@ifsga.com Facebook: IFSGA |
ContactTEL : 09 82 43 66 99 Mobile : 06 21 60 19 41 |